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Le Blog de EL FARISSI
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4 juillet 2009

Ouf...

Un sans papier d'origine algérienne s'est fait arrêter par la police des airs et frontières de Beauvais. Son cousin et ami m'a appelé pour me demander conseil. J'ai essayé de comprendre le cas et la stratégie à employer...
J'ai pris quelques contact. Lui de son côté s'est renseigné. La décision est prise pour se rendre à Rouen au Tribunal.
Durant tout le trajet, j'ai essayé d'envisager tous les scénarii possible. Pour ma part, connaissant la volonté politique du gouvernement de renvoyer le maximum possible de clandestins dans leur pays, je pensais que le cas était perdu d'avance. Erreur grave!
Seuls les combats que l'on mène pas qui sont perdus. Sur place au tribunal, on a rencontré le jeune homme, son avocat. On a pris vaguement connaissance du dossier et puis après quelques heures d'attente le juge des liberté nous convoque dans son bureau en audience publique. Le juge interroge le prévenu, sur son identité, etc. et lui pose quelques questions ensuite il donne la parole à son avocat qui a pu construire une argumentation en un minimum de temps record.
L'avocat commence par signaler une histoire de dentier que le prévenu n'a pas compris le sens de la question. Le juge interroge le prévenu pour clarifier l'élément, il s'est avéré qu'il n'y avait rien à en tirer. L'avocat enchaîne avec un deuxième élément: un numéro de téléphone. les policiers n'ont visiblement pas respecter la procédure.
Le juge donne la parole au représentant du préfet qui tente de répondre aux arguments du l'avocat sans succès en tout cas sur l'histoire de téléphone. L'audience se termine te on attend le verdict pendant une 30 de minutes longues et interminables.
le juge nous convoque de son bureau pour nous annoncer la décision: le jeun nommé est libre pour vice de procédure, le jugement est rendu mais dans l'échange qui a suivi le juge se rend compte que le coup de téléphone a été bien donné que cette décision est déjà prose et il n'y a pas lieu de revenir la dessus. il finit son propos en s'adressant au prévenu "maktoub"...
Je laisse aux lecteurs de ce blog d'interpréter le sens de ce mot "maktoub".
Entre la décision la libération du prévenu, il s'est passé 4 heures d'attente qui permettent au parquet de faire appel. Entre  ce temps, on a été dans un petit café prendre un verre. le café se situe dans une ruelle pittoresque et charmante. De jolies belles filles passaient devant, nous avions l'avions soulagé tout en espérant que le procureur ne fasse appel. On n'est baladé dans les rues de Rouen... Une jolie ville universitaire et vivante...
On est reparti à 7 heures pour se rendre au centre de rétention pour récupérer le jeune... Appel il n'y a pas eu. Le jeune est libre et nous attend sur le parking. On l'a pris en voiture et le soulagement était grand.
J'étais heureux...

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